Cette semaine, j’avais les blues. Vous savez ce creux entre les premières journées fraiches et colorées de l’automne et la frénésie du temps des fêtes? Le signal sonore qui nous indique qu’il n’y a personne au bout du fil… Ou encore le métronome qui bat la mesure et qui ne fait que compter les minutes de luminosité qui nous sont arrachées de jour en jour ? Alors voilà, peut-être que quelques-uns d’entre vous étaient au même endroit que moi, mais puisque l’hémisphère est plongé dans l’obscurité, je n’ai pas pu vous apercevoir et je regrette de ne pas avoir pu causer avec vous. Pour les autres, vous êtes chanceux de ne pas avoir à vivre ce supplice annuel.
Pour contrer les effets démoralisants du changement d’heure qui nous plonge dans l’obscurité à l’heure où l’on commence à penser à l’apéro (moi c’est vers 16 h que j’y pense, pour les curieux), je me suis ruée sur des ingrédients qui me rappelaient la belle saison. C’était une nécessité de créer un plat qui allait satisfaire ma carence lumineuse, donc je me suis transportée sur le bord de la Méditerranée où l’on y sert des grillades exquises accompagnées de parfums d’anise et de textures craquantes sous la dent… En fait, j’étais bel et bien chez mon poissonnier du marché Atwater, devant un comptoir rempli de loup de mer scintillant, bien rangé sur leur lit de glaçons concassés. Pis dehors y faisait frette !
C’est ainsi que j’ai choisi un poisson. Celui qui m’a fait un clin d’oeil et qui m’a promis une escapade au soleil, le temps de reprendre mes esprits et de me débarrasser de mon scepticisme. Eh bien, ça a marché ! Du soleil dans la bouche, des vitamines dans les veines (et aussi du vin), de la musique dans la tête (Zorba le grec) et un peu plus, mes taches de rousseur commençaient à se manifester !

Voici donc la recette qui m’a donné un coup de pied dans le derrière et qui m’a redonné l’énergie nécessaire pour affronter ces quelques semaines avant les fêtes ! Cependant, je ne garantis pas les effets sur les longues files d’attente à la caisse lors de vos soirées de magasinage de cadeaux de Noël. Désolée, c’est une autre recette pour ce type de phénomène, que je vous partagerai très bientôt !
Ingrédients (pour 2)
- Loup de mer entier (préparé par votre poissonnier préféré)
- 1/2 bulbe de fenouil, tranché
- 1 oignon moyen, tranché
- 2 gousses d’ail, haché grossièrement
- 1/2 tasse de tomates cerises rouges et jaunes
- Huile d’olive
- 1/3 tasse de vin blanc sec
- 1/2 citron en fines tranches
- Sel aromatisé No6 citronné*
- Origan grec séché
- Poivre
*Une magnifique découverte ce sel aromatisé No6 ! Un produit québécois en plus ! Allez visiter leur site lapincee.ca.
Instructions
Dans un récipient allant au four, couvrez le fond avec le fenouil, l’oignon et l’ail. Assaisonnez le poisson à l’intérieur et à l’extérieur avec le sel, poivre et origan. Insérer les tranches de citrons à l’intérieur du poisson et le déposer sur le lit de fenouil et d’oignon. Disperser les tomates cerises, arroser d’un filet d’huile d’olive et ajouter le vin blanc. Enfourner à 400F pendant 18-20 minutes. J’ai servi le poisson avec les légumes de cuisson, un couscous au persil, ainsi qu’une salade grecque. Le bonheur à la noirceur !
Miam ! J’adore ce poisson ! Surtout préparé comme ça !
Bonjour Daryouchka! Je suis bien d’accord avec toi! Surtout que cette recette se prépare en un clin d’oeil! 😉
C’est mon poisson préféré! J’essaye cette recette bientôt car elle se prépare en un clin d’oeil! est-ce que la même recette serait aussi adéquate pour des filets au lieu du poisson entier ? Julie.
Bonjour! Effectivement, cette recette est vraiment simple. Pour les filets, il faudra surveiller le temps de cuisson qui sera beaucoup plus court. Je suggère de trancher le fenouil et l’oignon plus finement, pour ainsi harmoniser le temps de cuisson. Bon appétit!